Les véhicules à moteur circulent, pour répondre aux besoins de mobilité de la population et de l’économie.
Ils génèrent des charges environnementales lors de leur utilisation, mais aussi et surtout lors de leur fabrication et de leur recyclage, ainsi que lors de la production et de la distribution du carburant ou de l’électricité qu’ils consomment. Ces charges s’exercent sur les lieux d’utilisation du véhicule, de même que sur les lieux dans lesquels il a été fabriqué ou sera recyclé, ou dans lesquels l’énergie qu’il consomme est produite ou distribuée. Elles relèvent de différents domaines : émissions de CO2, émissions polluantes, atteintes à la biosphère. Leur intensité varie selon la technologie de propulsion et le type de carburant ou d’électricité utilisés.
Outre les charges environnementales qu’ils génèrent, les véhicules à moteur ont également un impact non négligeable sur l’utilisation de ressources épuisables.
Une mobilité responsable, seule en mesure d’assurer un avenir pour nos enfants, implique que l’impact des véhicules à moteur sur l’environnement et les ressources soit réduit de 50-70% par km parcouru, d’ici 2050.
Le tableau ci-après montre la réduction attendue des impacts sur l’environnement et les ressources que permettent d’ici 2040, par rapport à la situation 2010, différentes technologies de propulsion pour véhicules : électrique à batterie (avec des parts d’électricité renouvelable de 20, 50 et 80%) et thermique classique (avec transmission conventionnelle ou hybride), ainsi qu’une alternative durable tirant parti des synergies réalisables entre un moteur thermique à haute efficience et effectivité, un carburant propre et une cellule de véhicule légère et à longue durée de vie.
De toutes les technologies examinées, l’alternative durable, basée sur un éco-moteur thermique et une propulsion synergique, est la plus favorable au climat et à la planète, la plus économe en ressources, celle qui répond le mieux aux besoins de la population et de l’économie des différentes régions du monde, et celle qui pourrait être mise en œuvre de manière pleine et entière le plus rapidement. Elle constitue de ce fait la condition incontournable d’une mobilité durable.
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